« Des Portes s’ouvrent… » 3 spectacles en alternance à la Porte Royale - LA ROCHELLE - du vendredi 21 juin au jeudi 27 juin
4 artistes féminines, 2 conteuses, (Brigitte Agulhon, Yolaine Machet), 2 comédiennes (Muriel Folio, Patricia Petit-Planes) et un metteur en scène (Philippe Percot-Tétu) se sont associé(e)s pour présenter la dernière semaine de juin, 3 spectacles dans la nouvelle petite salle de la Porte Royale :
"Des Cailloux dans le Ciel"
Vendredi 21, 20h30 – Dimanche 23, 19h – Mercredi 26, 20h30
Ecriture et voix : Brigitte Agulhon
Mis en images par Philippe Percot-Tétu
Récits mythologiques et d’actualité
Des femmes venues de contrées diverses se rencontrent dans un exode universel et hors du temps. La nuit, elles se racontent des histoires venues du fond des âges pour lutter contre la peur et la folie des hommes.
Là commence l’Histoire, majuscule, avec sa grande hache et nos vies minuscules, l’Histoire qui, dit Hérodote, commence avec les guerres qui commencent avec le rapt des femmes.
Spectacle pour adolescents et adultes - durée : environ 1h 10
« Stabat mater furiosa » de Jean-Pierre Siméon
Samedi 22, 20h30 – Dimanche 23, 17h – Mardi 25, 20h30
Avec Muriel Folio et Patricia Petit-Planes
Mis en scène par Philippe Percot-Tétu
C’est le cri solitaire d’une femme qui se révolte contre la guerre et la violence.
Le « Stabat mater » est à l’origine, un poème latin médiéval chanté, caractéristique de la fin du Moyen Âge. Il évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Ici, il s’agit d’un « Stabat mater » moderne, parole de femme traitant de la guerre et des souffrances profondes qui y sont liées, mais aussi de la colère et de la détermination. Un cri sans bruit, une parole sourde, la justesse est au rendez-vous. Les mots s’ouvrent à nous et font éclore leur sens plein d’espoir.
Spectacle pour adolescents et adultes - durée : environ 50’
« Femme plurielle »
Samedi 22, 19h – Lundi 24, 20h30 – Jeudi 27, 20h30
Ecriture et voix : Brigitte Agulhon et Yolaine Machet
Regard complice : Philippe Percot-Tétu
Ce jour-là la mer est calme comme un miroir. Un monde dessus un monde dessous. Dessus, elle est l’étoffe qui se file qui se déchire qui se raccommode, l’étoffe qui s’adoucit qui se renforce qui enveloppe. Elle est Femme Plurielle. Dessous, elle est Femme Squelette. « Car elle est la première et la dernière, l’honorée et la méprisée, la prostituée et la sainte, l’épouse et la vierge, la mère et la fille... » (papyrus III-IV°)
De mots ricochets en contes échos, les deux conteuses dessinent la silhouette d’un féminin-masculin qui se sent le besoin de mourir pour renaître.
Spectacle pour adolescents et adultes - durée : environ 55’
Le programme :
Vendredi 21 juin |
20h30 |
« Des Cailloux dans le Ciel » de et par Brigitte Agulhon |
Samedi 22 juin |
19h |
« Femme Plurielle » de et par Brigitte Agulhon et Yolaine Machet |
Samedi 22 juin |
20h30 |
« Stabat mater furiosa » de Jean-Pierre Siméon |
Dimanche 23 juin |
17h |
« Stabat mater furiosa » de Jean-Pierre Siméon |
Dimanche 23 juin |
19h |
« Des Cailloux dans le Ciel » de et par Brigitte Agulhon |
Lundi 24 juin |
20h30 |
« Femme Plurielle » de et par Brigitte Agulhon et Yolaine Machet |
Mardi 25 juin |
20h30 |
« Stabat mater furiosa » de Jean-Pierre Siméon |
Mercredi 26 juin |
20h30 |
« Des Cailloux dans le Ciel » de et par Brigitte Agulhon |
Jeudi 27 juin |
20h30 |
« Femme Plurielle » de et par Brigitte Agulhon et Yolaine Machet |
Tarif :
Entrée : 10€, tarif réduit (-13 ans, chômeurs) : 5€
Le tarif réduit sera proposé à toute personne ayant déjà assisté à l’un des 3 spectacles
Attention jauge réduite, réservation conseillée : 06 07 95 95 94
Renseignements – contact :
Philippe PERCOT-TETU : p.percot@orange.fr – 06 82 22 13 10
Brigitte AGULHON : agulhon.brigitte@wanadoo.fr – 06 07 95 95 94
"Moi Ota, rivière d'Hiroshima" de Jean-Paul Alègre pour la Semaine de la Paix à La Rochelle
« Moi Ota, rivière d’Hiroshima »
Le matin où la nuit est tombée
de Jean-Paul Alègre
Par les Baladins de Breuil-Magné
mis en scène par Philippe Percot-Tétu
Présentation
Au milieu de la ville d’Hiroshima coule la rivière Ota, paisible et majestueuse. Soixante-dix ans après, Ota raconte Hiroshima. Au début des années 1940, c’est une ville où il fait si bon vivre que la jeune Akimitsu écrit à son petit frère Yoshi de quitter Tokyo pour venir la rejoindre chez leur oncle… Mais à l’autre bout du monde, une poignée d’hommes, à la Maison-Blanche, en décide autrement : le 6 août 1945, par une magnifique matinée d’été, un avion largue au-dessus de la ville une bombe atomique d’une puissance jusqu’alors inégalée. Un éclair déchire le ciel, une énorme explosion retentit, suivie d’un silence de mort. Ota entre en ébullition. Une pluie noire recouvre la terre dévastée. Le jour cède sa place à la nuit.
Une ode à la paix
« Oui bien sûr, c’est fondamentalement une ode à la paix. Comment ne le serait-ce pas après avoir visité le mémorial de la Paix à Hiroshima ? Au milieu de celui-ci, il y a une flamme, dont il est dit dans la plupart des langues utilisées sur notre planète qu’elle ne sera éteinte que le jour où la dernière arme nucléaire sera désamorcée.
Dans ma pièce, Ôta s’adresse au public à la fin et lui demande d’éteindre un jour cette flamme ! » Jean-Paul Alègre